Les lois anti-avortement ne sont pas "pro-vie" mais anti-femmes : la preuve au Texas

Le 24 juin dernier, la Cour suprême des Etats-Unis révoquait l'arrêt Roe v. Wade, garantissant depuis 1973 le droit à l'avortement sur le sol américain. Depuis, 17 Etats ont interdit (ou sont en passe d'interdire) la procédure, certains allant jusqu'à la bannir en cas d'inceste, de viol ou de danger pour la vie de la mère et du foetus.

C'est justement pour protéger les personnes concernées dans ce dernier cas que l'administration Biden a statué une directive autorisant les médecins urgentistes exerçant dans des hôpitaux bénéficiant de fonds fédéraux, à pratiquer des avortements lorsqu'iels jugent que la vie des patientes est à risque. Et ce, même si les lois locales bannissent les IVG, précise l'AFP.

Une intervention contre laquelle le procureur général républicain du Texas, Ken Paxton, a décidé de déposer une plainte, estimant jeudi 14 juillet que le gouvernement "essaie d'utiliser la loi fédérale pour transformer chaque service d'urgences du pays en clinique d'IVG sans rendez-vous", et l'accusant de "bafouer" la décision de la plus haute instance juridique des Etats-Unis. A noter qu'au Texas, la loi prévoit normalement une exception pour sauver une femme enceinte. La plainte serait donc purement "politique", estime l'agence de presse.

Quand l'étiquette "pro-vie" s'oppose à la protection de la vie

La Maison Blanche a rapidement réagi, critiquant l'action d'un "élu républicain extrême et radical". Et la porte-parole de la Maison Blanche,...

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