La Lozère au centre d'un programme de sauvegarde des derniers chevaux sauvages de Przewalski

Découvert en Mongolie au XIXe siècle par les Européens, puis chassé et capturé pour être transféré dans des zoos, ce petit cheval sauvage avait disparu dans la nature à la fin des années 1960. Il aurait disparu tout court s'il n'avait pas fait l'objet de plusieurs programmes de réintroduction dès 1990. Des juments et des étalons élevés en semi-liberté ont été relâchés dans les steppes chinoises, russes, ukrainiennes et mongoles. Résultat ? Même si l'espèce est toujours considérée comme étant en danger d'extinction, près de 2 500 chevaux de Przewalski vivent aujourd'hui à l'état sauvage !

Massif avec une grosse tête, une encolure épaisse, une robe isabelle (couleur sable) et une crinière drue, ce cheval ne mesure pas plus d'1,40 mètre au garrot, soit la taille d'un grand poney. Il n'est ni l'ancêtre ni le descendant du cheval domestique, mais son cousin, les deux espèces ayant divergé il y a plus de 35 000 ans pour évoluer différemment. La particularité du Przewalski ? Il aurait été domestiqué il y a plus de 5 500 ans, avant de retrouver un mode de vie sauvage...

Ce n'est pas par hasard si son nom d'origine, takh, signifie "cheval sauvage" en mongol. Impossible à discipliner, le Przewalski (du nom de l'explorateur qui l'a découvert) ne peut être ni dressé, ni monté. Il peut supporter des conditions de vie extrêmes (vent, sécheresse, froid, manque de nourriture...) et vit uniquement à l'état sauvage (en Chine, Mongolie...), où il forme des petits groupes composés d'un étalon, de (...)

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