De mère en fille, découvrez l’atelier de l’une des dernières fabriques de pain d’épices en France

Paradis gourmet niché dans une prodigieuse bâtisse néo-gothique, Mulot & Petitjean, célèbre fabrique de pain d’épices de Dijon, célèbre une histoire familiale auréolée d’un savoir-faire devenu rare et de précieuses traditions, se nourrissant génération après génération de son patrimoine gastronomique pour mieux façonner les douceurs de demain.

Certaines vocations sont affaire d’évidence. Et celle de Catherine Petitjean, directrice et héritière de la prestigieuse maison de pain d’épices Mulot & Petitjean, ne déroge pas à la règle. « Mes parents m'ont laissée très libre (de choisir). Mais c'est une fois que j'y ai mis les pieds, je n'ai pas pu en ressortir » confesse-t-elle en aparté de notre visite. Aujourd’hui épaulée par sa fille Marie qui vient de rejoindre ce monument de la gastronomie dijonnaise, celle qui s’est attachée à perpétuer le savoir-faire ancestral de ses aïeux nous plonge dans les coulisses de la boutique la plus gourmande de la place Bossuet.

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Un nom, un lieu, une recette

Tout commence en 1796 lorsque Barnabé Boittier, pain d’épicier de profession, s’installe à Dijon, dédiant son activité à la fabrication du savoureux gâteau d’ascendance chinoise, dont la recette s’agrémente de gingembre, de cannelle ou encore de badiane découverts sur la route des épices. Le maître artisan s’installe alors dans un somptueux hôtel particulier construit au XVe siècle puis rénové plus tard dans le style néo-gothique dans lequel on le trouve aujourd’hui. Il fût un temps occupé par les Catin de Richemont, une célèbre famille de parlementaires bourguignons qui lui donne son nom. « C’est un très bel endroit, un écrin » souligne Catherine Petitjean, pointant le bruit singulier...

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