"Ma mère m'a transmis sa passion" : elles racontent leur histoire

"S’il y a une passion que ma mère m’a transmise, c’est son amour pour les livres. Je ne sais pas s’il y a une part de génétique là-dedans, mais l’avoir vue heureuse entre les rayons de notre librairie de quartier m’a donné le goût de la lecture." Comme Elise, 34 ans, professeur de français en collège, beaucoup de filles suivent les traces de leur mère. La relation qui se tisse entre elles peut influencer une orientation professionnelle ou personnelle. Pour que cette identification soit positive, il faut, en effet, avoir perçu que notre mère mettait du cœur à l'ouvrage, de la joie et la générosité. Autrement dit, du désir. C'est lui qui est contagieux, parce qu'il est le signe de la vie chez l'autre. Ainsi on se l'approprie de façon créative, en osant imprimer sa pâte et s'épanouir dans ce qui devient notre propre trajectoire. Beaucoup d’histoires entrepreneuriales sont le fruit d’une collaboration fructueuse entre une mère et sa, voire ses, fille(s). "Mon échelle de valeur, c'était toi", écrit Nathalie Rykiel dans Ecoute-moi bien*, le livre qu’elle a adressé à sa mère, la créatrice de mode Sonia Rykiel quelques mois après sa mort. La passion en héritage.* Editions Stock, 2017.

J’ai appris à danser en regardant les élèves de ma mère. J’ai passé beaucoup de temps dans son école à Perpignan*. Très vite, outre mes dispositions physiques, elle a vu que j’avais le goût du spectacle et du déguisement. Quand je lui ai dit que je voulais devenir danseuse, elle n’a pas été surprise. Elle (...)

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