Médecine régénérative : l'impression 3D, une technique porteuse d'espoir

Fabriquer un vase ou une pièce de rechange pour un lave-vaisselle, c’est presque un jeu d’enfant avec une imprimante 3D. Mais utiliser des encres "vivantes" pour créer un organe et le transplanter chez un malade, c’est pour l’instant de la science-fiction. Des chercheurs travaillent d’arrache-pied à en faire une réalité. Le premier domaine dans lequel cette nouvelle médecine régénérative pourrait bien changer la donne, c’est pour soigner les grands brûlés.

Pilotée par ordinateur, l’impression 3D permet de réaliser des pièces sur mesure. On imprime couche après couche jusqu’à former un objet en 3D, contrairement à la technique classique d’usinage où l’on part d’un bloc de matière que l’on taille pour obtenir la forme voulue. L’impression 3D est ainsi plus précise et gaspille moins de matière. Dans le domaine médical, les premières applications utilisent comme "encres" des plastiques, des céramiques ou des métaux pour créer des prothèses sur mesure.

Depuis une quinzaine d’années, os de la mâchoire, du crâne ou même vertèbre en titane ou en résine ont été implantés chez des dizaines de patients. Les chirurgiens utilisent aussi l’impression 3D pour créer des répliques sur lesquelles s’entraîner avant une intervention délicate. En 2021, une équipe de l’hôpital Winnie Palmer d’Orlando s’est ainsi préparée avant une opération in utero d’un fœtus atteint d’une malformation de la colonne vertébrale. L’impression 3D permet également de créer des sortes d’échafaudages résorbables sur lesquels (...)

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