Médicament : la publicité autour de cet anti-inflammatoire sera bientôt interdite, voici pourquoi

La publicité pour les médicaments répond à différentes règles, notamment celle de ne pas être trompeuse ou encore de ne pas porter atteinte à la protection de la santé publique, comme l’indique le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Elle est également soumise à un contrôle de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Le gendarme du médicament a ainsi annoncé, dans une actualité publiée le 8 février, que la publicité autour d’un médicament en particulier serait prochainement interdite. Il s'agit de l’ibuprofène 400 mg, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) utilisé dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs (maux de tête, états grippaux, douleurs dentaires…).

Il sera ainsi interdit de faire la publicité de l’ibuprofène 400 mg dans les journaux, à la télévision ou encore sur internet dès le 2 avril 2024.

Comment expliquer cette interdiction ? L’ANSM rappelle qu’il est recommandé de privilégier l’ibuprofène 200 mg en première intention. Or, “malgré la mention de prudence sur les publicités auprès du grand public (...) ces publicités pour des médicaments contenant 400 mg d’ibuprofène n’ont pas été de nature à inciter les patients à débuter par la dose la plus faible d’ibuprofène, à savoir 200 mg”, est-il précisé.

L’ANSM note également que les signalements d’effets indésirables graves en lien avec l’ibuprofène 400 mg ont augmenté. Elle cite notamment des hémorragies gastro-digestives et des atteintes (...)

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