Mélanie Laurent dans Tempête : « Je suis une femme et une artiste libre »
Qu'est-ce qui vous a attirée dans ce scénario ?
C'est agréable d'avoir, de temps en temps, la possibilité de tourner des films pour nos enfants, à qui l'on fait parfois vivre des vies un peu folkloriques. Je leur dois bien ça. Mon fils a vu Tempête cet été et l'a beaucoup aimé. Ma fille, elle, m'a accompagnée sur le tournage. Elle avait 2 ans et la responsable des chevaux, Martine, l'emmenait dans les écuries. C'était très beau de participer à une histoire dont mes enfants pouvaient partager le tournage et la joie de vivre, avant de découvrir le résultat sur grand écran.
De plus, Christian Duguay est un vrai passionné qui vous embarque totalement. Les acteurs sont des vagabonds, nous passons d'un tournage à un autre et dépendons beaucoup de l'énergie des réalisateurs.
Qu'avez-vous aimé chez Marie, maman et vétérinaire ?
J'aime l'idée que cette femme se rapproche de sa fille, Zoé, tardivement mais intensément. Au début, elle s'inquiète, car Zoé est un bulldozer qui ne perçoit pas la notion de danger avec les chevaux. Quand le film bascule, Marie porte tout le monde, la fille et le papa, Philippe… Elle met du temps à trouver sa place, car la relation entre le père et sa fille est très fusionnelle, mais elle déploie une force incroyable. Il y a une vraie évolution du personnage, sans clichés, et j'aime aussi la relation du couple que je forme avec Pio Marmaï. Tous deux gèrent différemment le drame de leur fille ou les...
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