Mélissa, 30 ans : « Je ne suis pas prête à tout sacrifier pour lui, mais j’ai peur de le perdre »

Ma famille, mes proches et moi - Mère hyper-protectrice ou toxique, sœur fusionnelle ou jalouse, ado en crise… Les relations familiales sont aussi riches que complexes. Toutes les deux semaines, une lectrice raconte les liens qui l’unissent à l’un de ses proches. Aujourd’hui, c’est au tour de Mélissa de livrer son histoire. Celle d’une Parisienne exilée en province qui rêve de retourner vivre dans la capitale, mais qui se heurte au refus catégorique de son cher et tendre.

« En septembre 2020, mon employeur parisien a accepté que je télétravaille depuis Bayonne où j’avais rejoint mon petit ami, originaire du Sud-Ouest, quelques mois plus tôt, lors du premier confinement imposé pour juguler le coronavirus, raconte Mélissa. Mon histoire avec Alexis n’a pas duré (le quotidien m’a fait réaliser qu’on était, en fait, totalement incompatibles !), mais j’ai très vite rencontré un autre garçon intelligent, drôle et sympa, Benjamin, dont je suis tombée follement amoureuse et... je suis restée ».

Au début, cette vie entre Paris et Bayonne convient plutôt bien à cette responsable de finance solidaire, qui aime être en mouvement.« Je remonte deux jours par semaine dans la capitale et c’est ma sœur, qui habite dans le XVe arrondissement qui, en général, m’héberge, même s’il m’arrive aussi de prendre le RER pour aller dormir chez mes parents, à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne, détaille la jeune femme. Je profite souvent de ce déplacement parisien pour déjeuner avec une copine ou aller me balader dans le quartier latin pendant ma pause. Le reste de la semaine, j’ai le ciel bleu et les plages de la côte basque pour nager ou pratiquer le surf ».

Avenir douteux

La panacée ? Pas tout à fait. Car la trentenaire reconnaît que ces allers-retours sont quelque peu épuisants. « Pour l’instant, je peux le faire, car je suis encore jeune, confie-t-elle. Mais je sais que, à terme, ce rythme ne...

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