"La maison de Delphine Jubillar est devenue un lieu de pèlerinage" : le maire de Cagnac-les-Mines dénonce un tourisme morbide

Il compatit. Et pour cause. Lui aussi a subi les assauts répétés de la presse et des curieux à la suite d’une affaire qui a passionné la France entière. Patrice Norkowski est maire de Cagnac-les-Mines, un village de 2.500 habitants situé dans le Tarn. Le lieu, inconnu jusqu’alors, est sorti de son anonymat à cause de l’affaire Delphine Jubillar, qui débute le 15 décembre 2020. Affaire criminelle majeure qui défraie la chronique depuis bientôt trois ans, l’énigme débute par la disparition de Delphine Jubillar, infirmière alors âgée de 33 ans, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son mari, Cédric Jubillar, alerte la police de sa disparition au matin du 16 décembre. Trois ans plus tard, le mystère est toujours complet dans cette affaire aux multiples rebondissements, mais le mari de Delphine Jubillar, lui, est mis en examen et écroué le 18 juin 2021, suspecté du meurtre de sa femme, qui s’apprêtait à demander le divorce pour s’installer avec son amant.

Ayant été lui-même exposé à l’afflux massif de journalistes et de curieux depuis l’ouverture de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, Patrice Norkowski comprend le maire du Vernet, François Balique. "J’ai immédiatement pensé à la famille, au maire. Je compatis pour ce qu’ils vivent. Je sais à quel point c’est difficile à gérer. En tant qu’élu, on n’est jamais préparé à affronter ce genre d’événement. Pour nous, ça a été très compliqué. Le plus dur, c’était toute cette pression médiatique. On se retrouve bien seul quand (...)

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