Mal des transports : quelles sont les solutions qui marchent vraiment ? Les réponses d'un médecin

Route de montagne, mer démontée, odeur de carburant, le mal des transports varie selon les individus mais aussi selon les conditions de voyage. Teint pâle, sueurs froides, somnolence, nausées qui se terminent en vomissements, ses manifestations sont bien connues. "L’organisme n’arrive pas à gérer le faisceau d’informations contradictoires qui parvient au cerveau, décrypte le Dr Alexis Maffert, chef de service ORL de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest. Elles sont fournies par la vue, l’oreille interne qui détecte les accélérations, et enfin la proprioception, ensemble de capteurs qui donnent la position de l’organisme. Le cerveau compare ces données incohérentes à des schémas déjà mémorisés par l’organisme. Cette discordance est à l’origine d’une réaction de défense proche de celle de l’empoisonnement, d’où des nausées et vomissements".

Eviter de partir le ventre vide ? Pas si vrai selon notre expert. "Chacun a son propre schéma d’adaptation", note le Dr Alexis Maffert. "Certains préfèrent rester à jeun, d’autres ingurgitent un bon plat de pâtes, ou encore grignotent durant le voyage. Café, jus de fruit, la plupart des gens préfèrent quand même éviter les aliments acides avant de prendre la route", prévient quand même le spécialiste. Est-ce préférable d’éviter de regarder les écrans ou de lire ? "Oui, car vous vous privez d’une information visuelle de mouvement, ce qui n’est pas cohérent avec les données envoyées par l’oreille interne. Mieux vaut regarder (...)

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