Marcia Cross dénonce le « silence » sur les morts de Gaza

Marcia Cross a reproduit sur son compte Instagram le dernier vers d’un poème sur la situation des Palestiniens à Gaza.

L’actrice a été très émue par un poème de la jeune autrice d’origine iraquienne Tina Al-Khersan, lu sur un site palestinien. Et elle en a publié le dernier vers, sans citer sa source. Devant la méprise des ses abonnés, qui ont cru qu’elle en était elle-même l’autrice, Marcia Cross a présenté ses excuses à Tina Al-Khersan et expliqué qu’elle avait découvert ce poème et « les mots extraordinaires » de Tina Al-Khersan alors qu’elle avait « le cœur brisé ». Elle l’a ensuite publié en entier.

« J’ai du mal à comprendre comment vivre au milieu de personnes dont les yeux ne pleurent pas, les cœurs ne tressaillent pas, et dont les voix restent muettes », avait écrit Tina Al-Khersan.

L’interprète de Bree Van de Kamp a commenté : « Il n’y a pas de mots pour le déferlement d’horreurs qui a été et demeure. Et le silence me fait croire que je suis sourde. »

Si l’horreur est bien présente, le silence qui l’entoure est moins évident, et parmi les commentaires de son message certains le pointent, pendant que d’autres estiment avec elle que « le monde est sourd et aveugle ». Certains la voient comme une héroïne, d’autres comme une « terroriste », quand certains se demandent « comment elle peut encore dormir la nuit ». Bref, des commentaires radicalement opposés !

Quant au cessez-le-feu espéré par la comédienne, qui n’est pas seule en ce cas, tout et son contraire est dit. Mais, selon le Times of Israël qui cite une source du Hamas à l'AFP, le Hamas enverrait une délégation au Caire, après la rencontre le 13 février d'émissaires du gouvernement israélien au Caire, en Égypte, pour reprendre les discussions, avec des officiels américains, égyptiens et qataris, sur la libération des otages et d’une trêve militaire dans la bande de Gaza. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté, mercredi 14 février, le Hamas à « conclure rapidement » un accord, pour protéger le peuple palestinien des « répercussions d’une nouvelle catastrophe ».