Marine Leonardi, Diane Segard, Guillaume Fosko : leurs vidéos de parents déjantés nous font mourir de rire, voici ce que cela dit de nous
“Quand j’ai mis mes enfants dans des chambres séparées, je me suis rendu compte que j’étais devenu écolo : maintenant, je trie mes déchets !”, s'esclaffe l’humoriste Olivier de Benoist dans son one-man-show baptisé Le petit dernier. Vous trouvez cette punchline trash et (quand même) hilarante ? Vous n’êtes pas seul. L’humour de parents blasés, fatigués, névrosés, au bout du roul’ quoi, ça cartonne ! Sur les réseaux sociaux, les comiques sont de plus en plus nombreux à se lancer sur le créneau de la parentalité. À la clé ? Des centaines de commentaires sous les vidéos / stories et des milliers de followers… Alors comment expliquer ce nouveau créneau ? Pourquoi les galères de parents fonctionnent-elles si bien sur le web ? Comment est-on passé des personnages loufoques de Muriel Robin, des histoires romantiques (mais surtout foireuses…) de Franck Dubosc et des délires ch’tis de Dany Boon à des spectacles entièrement dédiés à la vie de darons ? Décryptage avec les premiers concernés et Marie Anaud, professeur de psychologie clinique et autrice de “L’humour, entre le rire et les larmes” (ed. Odile Jacob).
Quand on interroge ces parents humoristes, tous (ou presque) évoquent l’importance du spectacle Mother Fucker de Florence Foresti, dans leur carrière. Véritable succès, ce one-woman-show joué de 2009 à 2011 par l’humoriste préférée des Français était entièrement dédié à sa maternité, de ses galères au parc avec sa poussette high-tech, en passant par sa nounou gothique… A l’époque, (...)