Masturbation : voici la fréquence à laquelle hommes et femmes s'y adonnent vraiment
Femmes et hommes ne se masturbent pas du tout à la même fréquence. C’est l’un des enseignements du Sexreport 2023 d’Amorelie qui dévoile leurs habitudes intimes.
15 % des Français trouvent que la masturbation est encore un tabou. Pire, 11 % ressentent qu'elle est perçue comme indécente et même dégoutante*. Il faut dire que le plaisir solitaire, bien que largement accepté pendant l'Antiquité, subit une répression immense dès le Moyen-Âge, avec l'arrivée du monothéisme. En 1712, l'ouvrage anglais anonyme Onania affirme même que l'acte masturbatoire provoque « cécité, neurasthénie, mort prématurée et crises d’épilepsie ».
A découvrir également : Masturbation féminine : techniques et conseils
Freud décrira, plus tard, l'orgasme clitoridien, bien souvent sollicité pendant la masturbation féminine, comme le signe d'une « immaturité psychologique ». Il faudra attendre les années 70 pour que la parole se libère enfin réellement, encouragée par les combats féministes et le rapport Hite, paru en 1977, qui révélait que 82 % des femmes se masturbaient.
Les hommes se masturbent tous les 3 jours, les femmes tous les 8 jours
Désormais, les Français, qui se sont particulièrement masturbés pendant les confinements, osent davantage ouvrir les portes de leur intimité aux sondages. Et l'une de ces enquêtes récentes, le Sexreport 2023 d’Amorelie**, révèle, notamment, la fréquence à laquelle hommes et femmes s'adonnent aux joies du plaisir en solitaire. Verdict ? Les messieurs se masturbent tous les 3 jours, les femmes tous les 8 jours en moyenne. Un fossé masturbatoire qui s'infiltre...
A lire aussi
Qu'est-ce que le « blue sky dating », cette tendance qui sied aux célibataires ?
Voilà la part colossale de Français qui ont épié la localisation de leur partenaire à son insu
Etre honnête rendrait plus attirant, selon une étude japonaise
VIDÉO - Façon Sexe - Lucile Bellan ("Masturbation") : "Les femmes qui se masturbent, c’est considéré comme tellement "sale" qu’on n'en parle jamais"