Matignon baptisé "la cage aux folles" sous Gabriel Attal : polémique autour de l'homophobie décomplexée dans les couloirs de l'Élysée
Premier ministre d'Emmanuel Macron du 9 janvier au 5 septembre 2024, Gabriel Attal a subi son lot d'injures homophobes. Le chef de l'État lui a ouvertement apporté son soutien. Des élus de tout bord aussi. Pourtant, selon une enquête du Monde publiée le mercredi 18 décembre 2024, il règnerait à l'Élysée une atmosphère d'homophobie décomplexée à laquelle Emmanuel Macron ne serait pas totalement étranger.
Emmanuel Macron est très proche de l'ex-journaliste Bruno Roger-Petit, qui a envisagé de virer, notamment cet été après qu'il a "spoilé" la dissolution de l'Assemblée nationale en direct sur CNews. Selon Le Monde, Bruno Roger-Petit aurait constitué une sorte de "boys club", avec notamment Jonathan Guémas, décrit comme le "conseiller spécial" du Président. Ce "boys club", Emmanuel Macron se plairait à le rejoindre de temps en temps, après de longues journées de travail, pour déguster les meilleurs whiskies. Et ce "boys club" tiendrait ou aurait tenu des propos ouvertement homophobes ces derniers mois, notamment lorsque Gabriel Attal était Premier ministre.
Ainsi, selon Louis Jublin, ex-conseiller de Gabriel Attal, Matignon était surnommé "la cage aux folles" dans les couloirs de l'Élysée ces derniers mois. Entre eux, toujours selon Le Monde, les membres du "boys club" échangeraient des injures homophobes, sous couvert de blagues, telles que "petit pédé" ou "grande tarlouze", le tout "entre deux imitations d'acteurs des années 1960 et de citations de Michel Audiard". Du "15 000e (...)