Mazarine Pingeot : « Quand on est illégitime, il faut être irréprochable »
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Pour ce nouvel épisode des Vagues, Émilie Tran Nguyen rencontre Mazarine Pingeot dans son appartement, chez elle, à Paris. L’écrivaine se confie sur la façon dont elle a appris et réussi à prendre la place qu’elle a aujourd’hui.
Elle reçoit Émilie Tran Nguyen chez elle, dans son appartement. Le domicile, tout un sujet pour Mazarine Pingeot, dont le dernier livre, « 11 Quai-Branly » (Flammarion), a pour titre l’adresse où elle vivait recluse, petite, avec sa mère, Anne Pingeot, et son père, François Mitterrand. Un lieu qu’elle décrit aujourd’hui comme une « prison » dans laquelle elle « était un fantôme ». Elle choisit depuis longtemps son domicile et vit désormais dans un « joyeux bordel » avec sa famille et ses livres, classés en différentes bibliothèques.
Mazarine Pingeot a vécu dans le secret une grande partie de sa vie. La fille cachée de l’ancien président de la République a été conditionnée à ne pas être visible, ne pas apparaître, ne pas faire de vagues. Puis, le secret a été découvert, elle a alors appris à s’incarner, à devenir elle-même tout en étant « la fille de », l’enfant caché de François Mitterrand.
La « violence infinie » du « procès en illégitimité »
« Le fait de devoir être invisible (...), cette démarche, elle était là depuis le début », confie l’écrivaine au micro d’Émilie Tran Nguyen pour le podcast Les Vagues pour ELLE. Elle détaille comment elle a appris et réussi à prendre la place qu’elle a aujourd’hui. Au moment de la révélation, « j’étais devenu un objet de foire (...), mais j’ai décidé de faire le dos rond », explique-t-elle.
« On m’a collé une image de people que je n’avais...
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