La meuf de la semaine #29 : Radhika Sanghani
Si l’on parle beaucoup de l’apparence physique dans le mouvement body-posi, on parle moins des « petits » complexes, comme celui d’avoir un nez un peu différent des autres. Un sujet auquel Radhika Sanghani a décidé de s’attaquer.
« Nez crochu », « nez en patate », « nez bossu », « nez de sorcière »… Si l’on en croit les diktats et les moqueries, un nez devrait obligatoirement être petit, fin, droit et légèrement retroussé. Autant dire que ce modèle est loin de correspondre au physique de tout le monde. Résultat, l’appendice nasal est devenu une source de complexes pour des milliers de femmes à travers le monde. Certaines tentent de rectifier le tir grâce au contouring, d’autres optent carrément pour la chirurgie.
La rhinoplastie est en effet en deuxième place sur la liste des opérations de chirurgie esthétique les plus pratiquées au monde. C’est même l’un des actes les plus assumés. Car là où certaines personnes cachent leur liposuccion ou leur augmentation mammaire, la rhinoplastie est beaucoup mieux acceptée.
Radhika Sanghani veut changer les mentalités
A force d’entendre des critiques sur son nez, la journaliste britannique Radhika Sanghani a décidé de prendre les choses en main. Elle a signé une tribune, publiée dans le Grazia UK, pour rendre hommage aux nez bossus, trapus, en trompette ou bien cassés. Sur les réseaux sociaux, elle appelle les femmes et les hommes à poster leur #SideProfileSelfie, un selfie de profil pour montrer sans honte la forme de leur nez.
« Dans notre société, les gros nez sont un tabou depuis trop longtemps, déplore-t-elle. Merci Hollywood. Alors qu’il y a beaucoup d’hommes avec des nez larges, il n’y a qu’une poignée de femmes célèbres avec des profils forts. J’ai grandi en pensant que je ne pouvais pas être belle, à moins d’avoir un nez à la Kate Middleton ou Mila Kunis. Et je sais que d’autres femmes se sont fait la même réflexion. » Mais elle ne compte plus se laisser critiquer pour cela.
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