Meurtre de Sophie Le Tan : la scie à métaux, ce détail qui a fait basculer l’enquête

Le visage innocent d’une étudiante de 20 ans. C’est le portrait qui restera à tout jamais gravé dans les mémoires suite à la disparition tragique de Sophie Le Tan, cette jeune femme qui a eu le malheur de croiser la route de Jean-Marc Reiser. Le 7 septembre 2018, l’étudiante se rend à Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg, pour visiter un appartement après une annonce postée par un homme alors âgé de 57 ans, Jean-Marc Reiser, sur un site de petites annonces. Selon l’un de ses deux avocats, Me Pierre Giuriato, interrogé par France 3 le 23 janvier 2021, à l’issue de la visite, le quinquagénaire aurait tenté des avances “d’ordre physiques et non pas sexuelles“ que la jeune femme aurait refusé. L’homme voit rouge : il tue l’étudiante et la démembre afin de dissimuler les restes dans une forêt à quarante minutes de route, où ils seront retrouvés plus d’un an plus tard. Pendant toute la durée de l’enquête, Jean-Marc Reiser nie formellement les faits. Il finira par avouer qu’il est responsable du meurtre près de deux ans et demi après.

Le 8 janvier 2019, un expert judiciaire, accompagné par des enquêteurs de la police judiciaire de Strasbourg et missionné par la juge d’instruction en charge du dossier, se rend au domicile du principal suspect, mis en examen et écroué pour “enlèvement, séquestration et assassinat“. Son rôle ? "Procéder à une analyse morphologique des traces de sang et à des prélèvement au niveau de la cave". Et ses trouvailles vont considérablement faire avancer (...)

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