Est-ce que tout le monde devient un « floater friend » avec l’âge ?
Ils et elles ont des ami·e·s, mais n'appartiennent à aucun groupe. Qui sont les « floater friends » et sommes-nous tou·te·s destiné·es à être des électrons libres en amitié ?
Les amitiés adultes seraient-elles idéalisées dans la fiction ? « New Girl » et son groupe de potes-colocataires inséparables; « Sex And The City », ou LA bande de filles iconique qui vieillissent ensemble; « Girls » et ses amies pour la vie : dans les séries, les amitiés se font en bande ou ne se font pas. Les « ami·e·s flou·e·s », ces personnes qui ont donc bien des connexions amicales, mais sans jamais vraiment faire partie d'un groupe, sont très peu représentés, et pourtant… n'est-on pas tou·te·s voué·e·s à en devenir un·e ?
Pourquoi est-on un·e ami·e flottant·e ?
Pour comprendre ce concept de non-appartenance à un groupe, il faut savoir observer les dynamiques qui se jouent derrière la création d'amitiés. « S'il s'agit d'un schéma récurrent, il faut se demander ce que cela signifie. Est-ce qu'on a tendance à choisir les "mauvais·es ami·es", ou cela reflète-t-il simplement votre niveau d'aisance à occuper de l'espace dans les conversations, ou à prendre l'initiative d'organiser des choses ? », questionne la psychologue Miriam Kirmayer dans « Business Insider ». Autrement dit : est-on en accord avec ce statut d'électron libre, qui nous offre de la liberté ou vit-on mal ce sentiment d'exclusion ?
Certaines personnes, plutôt introverties, préfèrent ainsi tisser des liens privilégiés avec une seule personne plutôt que de socialiser avec tout un groupe. D'autres, plutôt extraverties, vont apprécier le fait de pouvoir...
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