Monoprix - "Vraiment le summum du mépris de classe", "Monoprix en pleine dérive. Je ne fréquenterai plus cette enseigne", "On marche sur la tête en contestant" : le chocolat sous antivol fait réagir vivement les internautes

Monoprix est au coeur d'une polémique depuis quelques jours. L'enseigne a en effet testé les antivols sur ses chocolats, et sur d'autres produits alimentaires. Un essai qui vise à baisser le taux de vol dans ses magasins.

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Monoprix - "Vraiment le summum du mépris de classe", "Monoprix en pleine dérive. Je ne fréquenterai plus cette enseigne", "On marche sur la tête en contestant" : le chocolat sous antivol fait réagir vivement les internautes. (Photo : Getty Images)

Depuis le début de l'automne, l'un des magasins Monoprix de Marseille est au coeur des débats. Dans ce supermarché de la Canebière, les clients se retrouvent bouche bée au rayon chocolat. En effet, depuis quelques jours, les tablettes de chocolat d'une valeur de plus de deux euros sont sous antivol. Un dispositif inédit qui a de quoi surprendre les consommateurs.

Pourtant, la raison est simple : un moins d'un an, les vols à l'étalage auraient augmenté de 14% dans les supermarchés en 2022. L'inflation que connaît la France depuis 2020 en serait la principale cause. Alors pour éviter ces délits, les magasins se protègent. Aux grands maux, les grands moyens ! Vraiment ? Les clients et les internautes n'en sont pas vraiment convaincus.

"Monoprix, vraiment le summum du mépris de classe. Au lieu de baisser les prix, on préfère mettre des boîtiers antivols sur les tablettes de chocolat", lance un internaute sur X. "L'antivol doit coûter plus cher que le chocolat lui-même", s'amuse un autre. "Monoprix ça met des produits à bouffer sous antivol, on en est là ???"

Sur X, un internaute s'énerve : "Chocolat sous antivols, caisses automatiques fliquant les clients en se bloquant systématiquement. Monoprix en pleine dérive paranoïaque. Je ne fréquenterai plus cette enseigne." Et d'autres enchaînent : "Il y'a encore des gens à vouloir donner leur argent a une enseigne qui les considère comme des voleurs ?"

Il y a ceux qui ne semblent pas ravis par l'essai chez Monoprix, et ceux qui soutiennent l'enseigne. "Soutien à Monoprix. Oui aux antivols. Marre de payer pour ceux qui se servent gratuitement. Pas de compromis, pas d'impunité", scande un internaute sur X. "Si vous arrêtiez de voler, Monoprix ne ferait peut-être pas ça. Vous ne vous êtes jamais posé la question ? Qui est le problème ?", lance un autre. "Je ne vois pas pourquoi un magasin n'aurait pas le droit de mettre n'importe laquelle de ses marchandises sous antivol, c'est leur droit le plus absolu de se défendre des vols ! On marche sur la tête en contestant cela !" Pour beaucoup, l'avis est le même face à l'augmentation des vols à l'étalage : "Vu comment le prix du chocolat s'est envolé, je trouve normal que les commerçants se protègent."

"Bientôt une polémique sur la présence de caisses et l'obligation de payer avant de sortir ?", demande avec ironie un internaute sur X. "Si le chocolat mis sous antivol de Monoprix vous a choqué, imaginez qu'aux USA ils en sont à un niveau bien supérieur." Eh oui, dans certains supermarchés américains, les produits les plus improbables sont gardés sous clef : plaquette de beurre, cheddar, viande, ... Des scènes que l'on retrouvent également au Royaume-Uni ou encore au Portugal. Et pour cause, dans ces pays aussi le nombre de vols alimentaires a bondi ces derniers temps.

Depuis la polémique sur les réseaux sociaux, Monoprix a tenté de s'expliquer. Selon la chaîne de magasins, il s'agissait à Marseille d'un test isolé, qui n'a duré que quelques heures. Dans un communiqué partagé le samedi 12 octobre, l'enseigne assure que ce test "ne s'est pas avéré concluant, donc les antivols ont été retirés". A la rédaction, chez Yahoo, plusieurs ont aperçu des antivols au rayon chocolat. Cela serait le cas au sein du Monoprix de Nation, à Paris, ainsi qu'à Vincennes. Alors les antivols vont-ils devenir monnaie courante sur tous les articles de nos supermarchés ?