Mort de Jane Birkin : les 5 grands rôles de son éclectique carrière

Jane Birkin lors du 68e Festival de Cannes, en 2015.  - Credit:LOIC VENANCE / AFP
Jane Birkin lors du 68e Festival de Cannes, en 2015. - Credit:LOIC VENANCE / AFP

Fille d'une comédienne de théâtre, la ravissante Judy Campbell qui inspira Noël Coward et apparut dans une dizaine de films britanniques, mariée un temps au compositeur de musique de film John Barry, plus tard compagne de Jacques Doillon, Jane Birkin est profondément une créature de cinéma. Elle sort à peine de l'adolescence quand sa beauté longiligne et son aisance naturelle lui valent quelques rôles emblématiques du fameux « Swinging London » des années soixante : une brève apparition (aux côtés de ses contemporaines Charlotte Rampling et Jacqueline Bisset) dans Le Knack… et comment l'avoir de Richard Lester (1965), qui enregistre l'air du temps en dépeignant le Londres du rock et de la mode ; un rôle un peu plus consistant d'objet de désir dans Blow-Up (1966) de Michelangelo Antonioni où elle joue un des mannequins qui affolent le photographe joué par David Hemmings.

Sa vie bascule grâce au film de Pierre Grimblat Slogan (1969) où son partenaire s'appelle Serge Gainsbourg. À partir de là, voici Jane B. en France où elle tourne beaucoup, aussi bien dans un rôle franchement érotique (Catherine et Compagnie, Michel Boisrond, 1975) que dans des films d'auteur (Le Mouton enragé, Michel Deville, 1974) et des films populaires comme La Course à l'échalote (Claude Zidi, 1975) aux côtés de Pierre Richard. Retour sur cinq des rôles les plus marquants de celle qui nous a quittés ce 16 juillet.

  • La Piscine (Jacques Deray, 1969)

Dans ce polar mythique, Jane Birkin est Pé [...] Lire la suite