Néobanques, comment elles bousculent le marché

Ces opérateurs 100 % digitaux ont mis le smartphone au cœur des usages de la banque au quotidien.

Apparues au milieu des années 2010, les néobanques ont conquis 13 millions d’utilisateurs en France grâce à leur simplicité d’utilisation sur smartphone et leur tarification avantageuse pour les dépenses à l’étranger. Le point sur la diversité des offres proposées avec Basile Duval, porte-parole de Panorabanques.

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Paris Match. Quels sont les services proposés par les néobanques ?
Basile Duval. Les deux leaders en France, l’allemand N26 et le britannique Revolut, sont entrés sur le marché il y a moins de dix ans, avec des offres alliant expérience sur mobile, gratuité de la carte bancaire et des frais pour les voyageurs, pour les paiements ou retraits en devises étrangères. Aujourd’hui, ces banques proposent souvent une carte bancaire gratuite, mais elles ont fait évoluer leur offre, dans un objectif de rentabilité. Elles ont développé des formules payantes allant jusqu’à 13,99 € par mois pour Revolut et 16,90 euros par mois pour N26, des niveaux de prix semblables à ce que l’on peut trouver dans les réseaux bancaires traditionnels. Ces tarifs incluent les paiements illimités sans frais à l’international, des assurances haut de gamme pour pertes de bagages et vols retardés et un nombre de retraits gratuits.

Le panel de néobanques s’est aussi considérablement élargi…
Le marché s’est segmenté, au travers de dizaines de néobanques s’adressant à des publics spécifiques : pour les autoentrepreneurs et travailleurs indépendants, pour les adolescents, pour les interdits bancaires et personnes précaires. Plusieurs néobanques ayant vocation à financer la transition écologique ont vu le jour depuis un an, telles que Green-Got, Helios et OnlyOne, moyennant un abonnement de 6 € par(...)


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