Naturopathes, sophrologues, hypnothérapeutes... Doctolib va fermer le profil de 6 000 praticiens de médecine douce

Grand ménage d'automne au sein de Doctolib : deux mois après une polémique sur des naturopathes, le champion français des rendez-vous médicaux a décidé de « se recentrer exclusivement » sur les soignants « référencés par les autorités », poussant vers la sortie près de 6 000 « praticiens du bien-être ».

Trancher dans le vif pour crever l'abcès : accusé à la fin de l'été de servir de caution à des charlatans, voire à des dérives sectaires, Doctolib a opté pour un remède draconien. « Nous avons décidé de nous recentrer exclusivement sur les professionnels référencés par les autorités sanitaires », a déclaré jeudi 27 octobre son président, Stanislas Niox-Château, auprès de l’AFP

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Par conséquent, « 5 700 praticiens du bien-être ne pourront plus utiliser nos services » et ont été avertis de la résiliation de leurs contrats, avec un délai de « six mois pour trouver une autre solution », ajoute-t-il.

Des naturopathes aux pratiques dangereuses

Parmi ces clients éconduits, des naturopathes, des sophrologues ou encore des hypnothérapeutes, non-inscrits dans les répertoires officiels (RPPS et Adeli). Un choix salué par le ministre de la Santé, François Braun, qui a estimé sur Twitter que « la décision de Doctolib [allait] dans le sens d'une plus grande clarté et lisibilité de l'information en santé des Français ».

Le syndicat de médecins libéraux UFML s'est pour sa part félicité d'« une vraie réussite pour toutes celles et ceux qui ont œuvré pour ce résultat », remerciant l'entreprise « d’avoir compris l'importance à agir ». Même si « aucune obligation légale » ne l'y contraignait, M. Niox-Chateau considère que « ce recentrage parait...

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