Nekfeu accusé de violences conjugales - "Il a fait sa pleureuse alors qu'il l'a frappé", "Il se disait innocent et il avoue" : Les internautes en colère contre le rappeur

Alors que Lomepal se réjouissait il y a quelques jours de voir les enquêtes pour viol à son encontre classées sans suite, une nouvelle affaire de violences faites aux femmes vient agiter le monde du rap français. Cette fois-ci, elle concerne Nekfeu : ce dernier a assigné son ex-femme en justice pour non-représentation d’enfant entre 2022 et 2024 – procès qui débute ce mercredi 29 janvier 2025 – son ex-épouse l'accuse quant à lui de violences conjugales.

Les accusations portées contre Nekfeu

Pour rappel, l'ex-compagne du rappeur, dont il est divorcé depuis 2024, a porté plainte contre lui à plusieurs reprises, notamment pour "harcèlement sur ex-conjoint", mais aussi pour "violences sur ex-conjoint en présence d'un mineur". En novembre 2024, elle a également déposé une main courante pour "viol par conjoint". Des accusations toujours démenties par le chanteur.

Toutefois, un article publié dans les colonnes du Monde vient mettre à mal ces démentis. Le journal cite notamment des SMS dans lesquels Ken Samaras affirme : "C'est allé trop loin, excuse-moi encore", "Je suis désolé, j'ai craqué." Confronté par sa compagne qui affirme qu'il l'a frappée et qu'il lui a jeté une poubelle à la figure, il répond : "Je ne ferai plus cette erreur".

Confronté à ces éléments, le principal intéressé évoque "des messages tronqués ou sortis de leur contexte", et renverse la vapeur en affirmant que sa compagne le frappait souvent : "C'était récurrent, dès qu'elle était frustrée."

La notion de contrôle coercitif en question

Parmi les éléments avancés par l'ex-épouse de Nekfeu, cette dernière affirme que le rappeur a commencé à exercer un contrôle sur elle en 2019, après leur union. L'article du Monde évoque un "contrôle sur ses tenues, son maquillage, ses sorties, son activité professionnelle, les hommes qu'elle peut fréquenter et ses réseaux sociaux". Une façon d'agir qui porte un nom : le "contrôle coercitif".

Inscrite dans la loi pour la première fois ce mardi 28 janvier 2025, la notion de "contrôle coercitif" est un des facteurs de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

"Le contrôle coercitif est ainsi défini à l’article 222-14-3-1 du Code pénal comme le fait d’imposer à son conjoint, son partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou son concubin des propos ou comportements répétés ou multiples portant atteinte aux droits et libertés fondamentaux de la victime, ou instaurant chez elle un état de peur ou de contrainte dû à la crainte d’actes exercés directement ou indirectement sur elle-même ou sur autrui", précise la Gazette du Palais, qui indique : "Ces actes peuvent être physiques, psychologiques, économiques, judiciaires, sociaux, administratifs, numériques ou de toute autre nature."

La colère des internautes

Face à l'article du Monde et aux nouvelles révélations à l'encontre de Nekfeu, les réactions ont été nombreuses sur X. "Nekfeu va falloir nous expliquer comment t'as pu être ce mec que tu dénonçais quand même", rappelle un internaute, soulignant que le rappeur affirmait souvent être un défenseur de la cause des femmes, et qu'il fallait croire la parole des victimes.

D'autres lui reprochent d'avoir menti : "Donc Nekfeu a des SMS où il avoue avoir tabassé sa femme mais dans son communiqué il se disait innocent de tout ET ses potes sont venus jouer les avocats sur Twitter ?", s'interroge un autre internaute, sous le choc.

Pour bon nombres de fans et d'anciens fans de l'artiste, c'est l'écoeurement qui prévaut. "Je dis ça en tant qu’ancienne fan de Nekfeu mais souvent ce sont ceux qui parlent le plus et qui donnent l’impression d’être de bons mecs, qui sont les pires enflures. Ecœurée."