Nicolas Maury fâché contre Jean-Paul Rouve : "Il a voulu me faire passer un message"
En jouant dans la série "Dix pour cent", Nicolas Maury s'est plongé dans l'univers des agents du show business. Mais alors que l'acteur essaye désormais de se tourner vers le cinéma, il a récemment eu droit à un message de la part de Jean-Paul Rouve, qui l'a profondément vexé.
Pendant de nombreuses années, Nicolas Maury a prêté ses traits à Hervé, l'assistant de l'agent des stars Gabriel Sarda, interprété par Grégory Montel dans la série "Dix pour cent". Encensée pour son traitement du monde du show business, cette dernière a été un véritable tremplin pour de nombreuses personnes, dont Nicolas Maury. Mais aujourd'hui, c'est sur grand écran que le comédien rêve de faire découvrir ses prochains projets. Acteur et réalisateur, diplômé du Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris, il a joué plusieurs fois pour des rôles au cinéma, et réalisé un premier long métrage, "Garçon chiffon" en 2020. Mais il semble peiner à se faire une place dans le milieu très fermé du 7ème art.
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Un commentaire de Jean-Paul Rouve qui ne passe pas
Ces derniers jours, Nicolas Maury a supprimé plusieurs de ses publications sur Instagram, et notamment une présentant des photos du tournage de son premier film en tant que réalisateur. Il s'est expliqué sur le réseau social, dans un post qui a depuis également disparu : "Il y a quelques jours, sous des photos que j’avais postées qui représentaient un petit journal souvenir de moments capturés par mon chef opérateur lors du tournage de "Garçon Chiffon", mon premier long métrage comme réalisateur. Jean-Paul Rouve que je ne connais pas, enfin au sens de "la connaissance de quelqu’un" comme dirait Marguerite Duras, a mis ce commentaire au vu et su de ceux qui me suivent : "Je m’aime"".
Un commentaire gratuit, selon l'acteur de "Dix pour cent", et tout sauf anodin : "Il a voulu me faire passer sûrement un message. Il veut signifier quelque chose, qui me semble clair, enfin, je crois. Cette chose justement, peut-être "narcissisme", "égotisme", "bêtise", "superficialité"… dont il voulait m’habiller, me blesser, me parler… cette chose m’a profondément blessé."
Il dénonce le snobisme du cinéma français
Dans son texte, Nicolas Maury déplorait l'attitude de son collègue en des termes bien sentis, qui font écho à de nombreux reproches faits au monde du cinéma. Pour beaucoup d'acteurs habitués des salles obscures, la télévision est, encore aujourd'hui, considérée comme un "sous-genre", moins prestigieux, moins intéressant. Ce que dénonce l'acteur en colère : "Dans ce cinéma français, ce paysage des "connus", "célèbres", people ou bons clients des émissions de télé, eh bien je n’y suis pas. Je ne suis tellement pas couronné, ou fort, ou dans la famille, que je trouve ça très violent."
"Là où justement je n’ai pas de travail depuis longtemps, là où mes projets sont si difficiles à monter, là où être ce que suis, et qui j’aime, et comment je suis et d’où je viens sont des freins, des poids, des empêchements. Et en plus là où c’est très con, c’est que je ne m’aime pas", regrette-t-il, avouant sans honte un manque de confiance en lui. "Alors oui, ça fait mal. Oui j’ai même retiré les photos de mon film. J’ai cédé. Car la violence m’atteint. Et gravement." Un rappel utile du poids des mots, et du fait que personne ne peut rester indifférent à la critique, pas même les célébrités.
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