Noël : la folie des calendriers de l’Avent
Des cosmétiques de luxe aux sextoys en passant par la bière et les friandises pour chiens et chats, le calendrier de l’Avent version 2023 n’a plus grand-chose à voir avec son religieux aïeul. Né en Allemagne au début du XIXe siècle, ce dernier consistait à faire patienter les enfants jusqu’à Noël en leur offrant chaque jour une image pieuse.
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Féerique. Un somptueux décor imaginé par Pietro Ruffo qui invite à une promenade enchantée dans les Tuileries à la découverte de 24 miniatures de la maison. Dior Le 30 Montaigne, 600 €. © DR
Le premier calendrier de l’Avent doté de petites fenêtres à ouvrir sera commercialisé en 1920, et les chocolats n’y seront ajoutés qu’en 1958. Une manne qui n’a pas manqué d’inspirer marques et enseignes qui rivalisent d’imagination pour proposer leur version et réaliser au passage un excellent coup marketing. « C’est l’occasion de faire découvrir un large panel de références, résume Frank Rosenthal, expert en marketing du commerce. En créant un rendez-vous quotidien axé sur la surprise et le plaisir, on génère en prime un lien d’attachement et autant d’occasions de réachat. C’est un mécanisme de fidélisation insensible mais très efficace. »
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