Est-on obligé d’aimer ses frères et sœurs ? L’avis d’une spécialiste de la psychologie de l’enfant

Comment se tissent les relations fraternelles et leur influence sur la sociabilisation des enfants ? Olivia Troupel, Docteure et Maître de Conférences en psychologie de l’enfant, analyse les ressentis de trois témoins.

Ils se chamaillent, se tirent les cheveux, cassent les jouets les uns des autres, hurlent à pleins poumons dès qu’il s’agit de partager un gâteau, un vêtement, l’oxygène de leur chambre… Qu’est-ce qui fait que les relations frères sœurs, ça marche, ou ça ne marche pas ?

Dans le podcast Faites des gosses de Louie Media, Lila, Diane et Mélissa témoignent de leurs relations fraternelles, où la concurrence, le handicap et les bouleversements familiaux redéfinissent les liens dans la fratrie. Ces témoignages recueillis par la journaliste Marine Revol sont accompagnés et analysés par Olivia Troupel, Docteure et Maître de Conférences en psychologie de l’enfant.

Comment se tissent les relations fraternelles ? Pourquoi dans certaines familles, certains frères et sœurs sont complices et d’autres rivaux ? Pour la Docteure et Maître de Conférences en psychologie de l’enfant. Olivia Troupel, différents facteurs structurels peuvent influencer l’entente dans la fratrie, comme l’écart d’âge, la qualité des relations conjugales, la concurrence, le handicap et les bouleversements familiaux.

Quand j'ai eu 15 ans, mes parents ont divorcé. Et là, ç'a été l'éclatement de la famille, puisque ma mère a très mal vécu cette séparation et a clairement demandé à ce qu'on fasse des choix. Il y a eu ceux qui ont fait le choix de maman et donc qui n'ont plus vu mon père.

Pour Diane, c’est le handicap de sa sœur...

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