Orthographe : faut-il écrire "lorsqu'on" ou "lorsque l'on" ?

"Lorsque l'on accomplit quelque chose, nous sommes fiers", "Oui, puisqu'on l'avait toujours rêvé". Qui n'a jamais hésité quant à la bonne option à choisir ? Dans un texte, écrit ou oral, l'emploi de la bonne formulation s'avère toujours utile. Mais comment savoir ? Au même titre que pour la locution "y a-t-il", prenez garde à la règle de l'élision, qui vient toujours nous compliquer un petit peu plus la tâche... En effet, il ne faut pas oublier que les déterminantes "le" et "la" subissent cette règle. Ils se changent donc en L'. "En français, l'apostrophe note l'élision d'une voyelle placée en fin de mot devant un autre mot commençant également par une voyelle ou par un h muet", explique l'Académie française dans sa rubrique Dire/Ne pas dire. On dira donc "l'animal" et non pas "le animal".

Une fois la règle de l'élision comprise, que faut-il donc faire ? Nous ne sommes pas sans savoir que la langue de Molière est pleine de piège. Attention donc au contexte, au type de langage ou alors à la phrase que l'on souhaite exprimer dans ces cas-là. En général, le L' se place devant "on" afin d'éviter un hiatus. Il n'est donc pas rare de le rencontrer notamment avant les conjonctions "si", "et", "ou", "où", "qui", ou encore "que". Cela permet alors d'éviter qu'ils rencontre la voyelle O. On pourra alors dire "lorsque l'on attend", par exemple. Aussi, cet emploi est d'autant plus utile devant des verbes commençant par "con" ou "com". Dans un article, Le Figaro Langue française illustre : (...)

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