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Papillomavirus : "Je regrette de ne pas avoir fait de frottis pendant 4-5 ans", témoigne Véronique, 50 ans

Les papillomavirus humain (HPV) se transmettent presque exclusivement par contact sexuel et peuvent être responsables de lésions précancéreuses et de cancers. Véronique, 50 ans, a été touchée par l'infection et a dû subir une intervention. Témoignage.

"Un vrai choc". C’est ce qu’a ressenti Véronique, 50 ans, lorsqu’elle a appris qu’elle a appris, à l’issu d’un frottis, qu’elle avait un "papillomavirus de haut grade". L’infection à papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus courante, comme l’indique Santé publique France. Elle est le plus souvent transitoire, mais dans certains cas, le virus peut persister. "S’il s’agit d’un HPV dit ‘à haut risque’, il peut évoluer en cancer", précise l’agence de santé publique.

"Sans conisation, j’allais développer un cancer du col de l’utérus"

C’est ce qu’il s’est récemment passé pour Véronique. Si elle a vécu cette annonce comme un choc, c’est parce qu’elle n’avait pas de partenaire sexuel depuis plusieurs mois. Son médecin lui a alors expliqué qu’elle avait pu contracter le virus des années auparavant. Il "sommeillait en moi", raconte-t-elle.

Après son diagnostic, Véronique a dû subir une intervention, appelée conisation, qui consiste à retirer une partie du col de l’utérus. "Sans cela, j’allais développer un cancer du col de l’utérus". Une terrible perspective, qui l’a bouleversée, puisqu’elle s’est "tout de suite vue avec un cancer".

Elle s’est également imaginée subir une ablation du col de l’utérus, qui peut être pratiquée dans certains cas, pour traiter un cancer du col de l’utérus. Une éventualité qu’elle envisage comme "une atteinte à la féminité". Et ce "même si on a passé l’âge de procréer, même si on arrive à une cinquantaine d’années", souligne-t-elle.

"L’idée du préservatif après 50 ans, je ne l'avais pas envisagée"

Au-delà-du choc qu’elle a ressenti, le diagnostic (...)

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