« Parcoursup est une question » : François Bayrou remet en cause l'orientation précoce
Lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale le 14 janvier, François Bayrou a remis en question le système d'orientation précoce incarné par Parcoursup. Si aucune mesure concrète a été annoncée, le Premier ministre a souligné les dangers de ce système et suggéré une réorganisation de la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur.
« Parcoursup est une question », a affirmé ce mardi 14 janvier François Bayrou, lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Alors que la phase de vœux commence, ce mercredi 15 janvier, sur la plateforme d’orientation postbac destinée aux lycéens, le Premier ministre a estimé que l’orientation précoce « est une erreur » et qu’il était sans doute nécessaire d’« ouvrir les portes » pour « inventer la période de l’année d’articulation entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur ».
Une orientation précoce « qui les perturbe et les met en danger »
Aucune mesure concrète n’a été annoncée par le chef du gouvernement, mais la question de l’existence de Parcoursup a été posée publiquement. « L’obligation d’orientation précoce les perturbe et les met en danger », a-t-il souligné à propos des élèves. « Vouloir sélectionner précocement, sans qu’aient mûri l’esprit et les attentes, je pense que c’est une erreur, en tout cas une faiblesse. Et je pense que dans notre système scolaire et universitaire, il faut que puisse être acceptés et même favorisés les réorientations, les changements de formation », a-t-il ajouté au milieu face à l’hémicycle.
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