De Paris à New York, et si les chiens étaient l'avenir du luxe ?

De Paris à New York, le chien est devenu un faire-valoir siglé, dont la garde-robe inspire les plus folles dépenses.

Nos amis à quatre pattes seraient-ils l’avenir du luxe ?  Oui, eux qui jusqu'à peu s'arrogeaient à peine le droit de s'installer sur un canapé. Ces animaux que la France rurale cantonnait aux rôles de chiens de chasse ou de chiens de garde sont devenus membres à part entière des familles, par l'effet conjugué d'un nouveau lifestyle qui a émergé avec la pandémie et de la prise de conscience écologique. « Pour se sauver et sauver la nature, on essaie de se disculper en traitant bien l'animal », analyse le philosophe Mark Alizart, auteur du livre « Chiens » (éd. Puf). L'adoption de quadrupèdes a, en effet, connu un boom après le premier confinement. L'offensive des marques de luxe ne s'est pas fait attendre. Même Hedi Slimane a fait poser son chien Elvis pour la maison Celine, c'est dire.

CELINE_ELVIS_PRINT_12
CELINE_ELVIS_PRINT_12

©Presse

Le chien, la nouvelle égérie fétiche

Lire aussi >>  Succession story 3/3 : l'imbroglio Alaïa

Des petits manteaux écossais qui nous faisaient sourire aux combinaisons Gucci à 390 euros, il n'y a qu'un pas ! Si la tendance a débuté dès le tournant des années 2000 sous l'influence d'une Paris Hilton à l'apogée de sa gloire, flanquée de son chihuahua Tinkerbell (désormais décédé), tout de rose vêtu, pulls angora et nœuds papillons inclus, aujourd'hui, le chien est devenu une égérie à part entière. Car s'il fait vendre, il fait surtout acheter. Selon les chiffres de la Fediaf, l'industrie européenne de l'alimentation pour animaux de...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi