Paris-ci, par-là – Kingchefs et Dragqueens : le bon, la belle et les paillettes

La troupe au complet avec la cheffe.  - Credit:LOOCK FRANCOIS
La troupe au complet avec la cheffe. - Credit:LOOCK FRANCOIS

Le spectacle commence dès l’entrée de la Nouvelle-Ève, avec Philippe Quintin-Stern qui accueille personnellement les quelque 280 spectateurs qui se pressent aux portes du cabaret pour Kingchefs & Dragqueens : « Put a drag on your way. » Une mise-en-bouche qui réchauffe après l’attente dans le froid glacial de ce mois de décembre et qui donne le ton de la soirée : conviviale et chaleureuse.

À l'intérieur, c'est le décor du cabaret parisien par excellence : tables intimistes, ciel étoilé et velours de rigueur. On renoue avec la tradition du dîner spectacle : une ouverture des portes 1 h 15 avant le show pour avoir le temps de profiter d'un verre (10 euros le cocktail imaginé spécialement pour l'occasion et 7 euros le verre de vin – pour un verre d'eau, il faudra aller… aux toilettes !), de tapas (entre 8 et 12 euros) pour ceux qui ont réservé une place « show only » avant que la soirée proprement dite ne commence. Le temps aussi d'observer l'assemblée, d'âge et de sexe assez divers, le phénomène télé Drag Race est passé par là, et de remarquer la présence de Jean-Paul Gaultier, visiblement un habitué. Pour le dîner spectacle, il faudra débourser 90 euros, sans les boissons, 130 pour la catégorie « one » qui propose du caviar en plus dans l'entrée du menu et des tables mieux placées.

Une soirée sous le signe du fait-maison

Philippe Quintin-Stern officie en maître de cérémonie de cette soirée « 100 % fait maison », la 12e du genre. C'est l'ancien journaliste qui [...] Lire la suite