"Une part entière de la culture" : la techno berlinoise fait son entrée à l'Unesco

Abaca
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Crédits photo : AbacaQu'ont en commun Paul Kalkbrenner, Ellen Allien, Boys Noize, Modeselektor et Nina Kraviz ? Toutes et tous sont des stars de la techno berlinoise, qui a émergé dans les années 90 et désormais indissociable de la capitale allemande. Tant et si bien que le genre entre aujourd'hui dans l'histoire ! En effet, la techno berlinoise fait son entrée à l'Unesco, et fait donc désormais partie du patrimoine culturel allemand. Lancée par le musicologue Hans Cousto en 2011 et depuis soutenue par Ellen Allien ou Dr Motter, le fondateur de la Loveparade, l'idée a fait son bout de chemin et a été officialisée cette semaine par le site allemand de l'Unesco. « La culture techno à Berlin n'est pas seulement un style musical spécifique, mais aussi une alternative vécue aux pratiques classiques d'écoute de la musique » peut-on lire dans le communiqué du site : « De la culture DJ qui a émergé les années précédentes, la techno est devenue la bande sonore de l'esprit d'optimisme après la réunification. La liberté qui en résulte a contribué à asseoir la scène techno et club si présente à Berlin. Les productions sonores et sonores sont étroitement liées à la ville et ont développé leur caractère particulier dans le contexte de la réunification allemande ».

"Un jalon pour Berlin"


« Les acteurs [de la scène techno berlinoise] s'enseignent et s'inspirent mutuellement en contact direct, lors d'événements et à travers des médias tels que des vlogs, des blogs, des magazines, de la littérature ou des plateformes en ligne avec des tutoriels et des master classes » poursuit le communiqué. L'officialisation de l'entrée de la techno berlinoise à l'Unesco ravit les amateurs mais aussi les professionnels du...

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