« La Passion de Dodin Bouffant », « Simple comme Sylvain », « Ça tourne à Séoul »… les critiques de la semaine

Un film romantique doux-amer, un film romantique tabernacle, une comédie de tournage qui vire au film catastrophe et un documentaire ukrainien poignant : le cinéma d’auteur nous offre un menu complet.

« La Passion de Dodin Bouffant » de Tran Anh-hung

Avec Benoît Magimel, Juliette Binoche…

Le synopsis

Eugénie, cuisinière hors pair, est depuis 20 ans au service du célèbre gastronome Dodin. Au fil du temps, de la pratique de la gastronomie et de l’admiration réciproque est née une relation amoureuse. De cette union naissent des plats tous plus savoureux et délicats les uns que les autres qui vont jusqu’à émerveiller les plus grands de ce monde. Pourtant, Eugénie, avide de liberté, n’a jamais voulu se marier avec Dodin. Ce dernier décide alors de faire quelque chose qu’il n’a encore jamais fait : cuisiner pour elle.

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La critique (4/5)

« Benoît Magimel incarne à la perfection l’amoureux transi qui fait tout pour séduire sa belle, alors qu’il n’est « ni Chinois, ni poète » et surtout qu’Eugénie ne veut pas être « sa femme » mais sa cuisinière. Il est question de transmission, enfin, avec cette jeune apprentie qui apprend le goût auprès d’Eugénie et Dodin. Dans une très belle scène, Tran Anh Hung donne la clé de son film doux-amer. Comme le beurre, il clarifie les sentiments pour que l’expression subtile de ceux-ci nous hante plus longtemps. » Yannick ...


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