Patrice Charlemagne poignardé à mort à Dunkerque : pourquoi le profil de l’épouse du professeur intrigue tant

Elle était professeure à l’Université Littoral Côte d’Opale tout comme son mari, impliquée dans la vie locale et semblait une jeune maman épanouie. À Dunkerque, l’incompréhension est totale au lendemain des aveux de cette femme de 37 ans qui semblait avoir coché toutes les cases du bonheur familial. Et pourtant. Dans la nuit de dimanche 17 à lundi 18 septembre 2023, aux alentours de 4h10 du matin, la trentenaire alerte les secours. Selon son premier témoignage, des cambrioleurs les ont tirés du lit, elle et son mari, avant qu'elle ne parvienne à s’échapper avec sa fille de 20 mois dans les bras, tandis que lui est resté sur place. Dans la maison familiale, Patrice Charlemagne, 52 ans, est retrouvé sans vie, frappé d’une douzaine de coups de couteau. Rapidement, une enquête pour homicide volontaire est ouverte. Quelques jours plus tard, sa compagne, dont les propos sont jugés incohérents par les enquêteurs, est placée en garde à vue mercredi 20 septembre 2023. Après plusieurs heures d’interrogatoire, Justine Jotham avoue le meurtre de son mari. Pour l’heure, on ignore toujours le mobile. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les femmes qui tuent leur mari restent relativement rares. Elles représentent un cinquième des cas de meurtres sur conjoint, rappelle l’avocate Violaine De Filippis, invitée de BFMTV ce jeudi 21 septembre 2023 pour commenter l’événement. Mais le profil de Justine Jotham interroge.

À l’Université Littoral Côte d’Opale, où s’est notamment rendu l’un (...)

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