Patricia Petibon : « L’art a été salvateur pour moi »

Cet été, vous allez enchaîner les concerts...
Patricia Petibon -
Déjà, du 19 au 29 juillet, je serai à l’Académie des Arcs pour donner des cours de chant à des jeunes. J’y tiens de plus en plus, en parallèle de mes concerts. Le 5 août, je serai aux Heures musicales de l’abbaye de Lessay avec Flammes de magiciennes, accompagnée par l’ensemble Amarillis ; c’est un très beau répertoire baroque français. Puis, le 24 août, je me rendrai en Corse avec la pianiste Susan Manoff pour un récital classique, mais qui ne le sera pas vraiment, tant il y a toujours une théâtralité obsédante chez nous deux. Enfin, le 2 septembre, je chanterai Shéhérazade avec l’Orchestre national Bordeaux-Aquitaine au Festival Ravel, à Saint-Jean-de-Luz. Pour moi, aujourd’hui, l’essentiel est de chanter dans la joie. Après le Covid, les gens sont abattus, fatigués, je le sens fortement quand je monte sur scène. Nous avons vécu deux années d’une grande complexité et ce qui me motive, c’est de vivre intensément les moments où je dois chanter. Etre en harmonie avec ce que l’on est, c’est le plus important. Il n’y a pas de place pour autre chose.

En quoi l'album La Traversée vous ressemble-t-il ?
Patricia Petibon - Dans le titre déjà, car la vie est toujours une traversée. J’aime ce mot qui m’évoque Ulysse, cette histoire de Grecs qui affrontent leur destin, qui ne restent pas tétanisés sur le bord de la rive. C’est aussi...

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