Patrick Bruel sort son dixième album intitulé « Encore une fois »... Décryptage d'un phénomène

Intime et sociétal

Patrick Bruel utilise sa plume et celle des autres pour s'emparer de la société, l'analyser, en rendre compte, mais aussi pour continuer à cultiver le lien précieux entre lui et son public par des confidences. Qu'il évoque sa mère à travers les mots de Paul Ecole dans l'Instit, son retour prochain en Algérie (Je reviens) ou qu'il dénonce, avec On en parle, un titre puissant qu'il a écrit et composé, « cette terre qui brûle, le cynisme ambiant, ce monde qui se délite », ses propos rassemblent et résonnent en chacun de nous. Un album trait d'union qui sait créer du lien.

Grave et léger

Sur ce disque particulièrement, Patrick Bruel va dans le bon sens : il en donne même beaucoup à ses seize morceaux. Il sufft d'écouter les paroles affûtées de Lettre à la con, dans laquelle un enfant s'adresse à son crabe, son cancer. De même sur le pourtant très entêtant la Chance de pas, qui pointe les addictions tout en nous faisant danser, comme pour mieux envoyer valser un sujet grave guidé par la perte de certains de ses proches. Le devoir de mémoire est aussi présent grâce au magnifique Aux souvenirs que nous sommes, introduit par une lettre d'adieu de Missak Manouchian, écrite à la prison de Fresnes et adressée à sa femme, le 21 février 1944, juste avant d'être fusillé.

Des tubes à danser et de grandes chansons

Pourquoi choisir quand on sait faire les deux ? Danse pour moi, Encore une fois ou J'avance,...

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