La pause Simone : J'ai pris un café avec Mona Chollet

LE KAWA #17 “Non seulement je culpabilise, mais je culpabilise de culpabiliser.“ En lisant cette phrase, j’ai immédiatement su que le dernier essai de Mona Chollet était fait pour moi. Je ne crois pas me tromper en affirmant que nombre d’entre vous se sentiront également concernées. Dans Résister à la culpabilisation. Sur quelques empêchements d’exister, la journaliste franco-suisse, autrice du best-seller Sorcières et de Réinventer l’amour, n’a pas peur de révéler ses parts d’ombre. Elle met au jour ses failles - scrupules, doutes, inhibitions, sentiment d’imposture, tendance à l’autosabotage - comme pour nous faire entendre ceci : vous n'êtes pas seules. Et qu’y a-t-il de plus doux que cette sensation d’être comprise par une femme qui ne nous connaît pas mais qui semble pourtant savoir ce qui se cache au fond de nous ? Sans doute la joie de partager un café avec elle. Vérité journalistique oblige, il s’agissait d’un thé. “Thé du bonheur“ pour moi, “Montagne verte“ pour Mona. La semaine dernière, en arrivant dans ce salon parisien du 11ème arrondissement, la pluie était battante. Après plus d’une heure d’échange, j’en suis ressortie sous un grand soleil. Il y a des conversations qui vous illuminent…

Bonjour Mona ! Dès la deuxième page de votre livre, vous vous confiez sur votre culpabilité vis-à-vis de votre vie d’autrice et de votre “situation privilégiée“. Est-ce encore possible, quand on a vendu des centaines de milliers de livres, de souffrir d’un syndrome de l’impostrice (...)

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