La Pause Simone de l'été par Thomas Piet : Doit-on arrêter de cultiver les mysoginiers ?

Salut, moi c'est Thomas, je fais des livres et des vidéos sur le sexisme, le masculinisme et les stéréotypes de genre. On m'a demandé si je voulais écrire dans la Pause cet été. Évidemment, j’ai accepté avec grande joie. Et aujourd’hui, j'avais envie de vous parler de jardinage, et en particulier d’un arbre dont vous ne connaissez peut-être pas le nom mais qui, j’en suis sûr, vous est familier, le misogynier…

« C’est la honte de perdre contre une fille », « un garçon ça ne pleure pas », « être amoureux, c’est vraiment pour les filles », « jouer à prendre soin, c’est jouer à la maman et pas au papa ».

Ces phrases, ces pensées ce sont des petites graines de sexisme, de toutes petites graines, fragiles que l’on plante dans l’esprit de celles et ceux qui les entendent. Mais le problème c’est que dans notre société, on les arrose tous les jours ces petites graines. Et une graine qu’on arrose… ça pousse. Ce qui fait qu’inexorablement, une fois adultes, on a tous et toutes en nous des arbres à misogynie… ces fameux Misogynier !

Et le « perdre contre une fille, c’est la honte » devient une fois adultes, « voir une femme réussir ce n’est pas normal ». Le, en apparence inoffensif « les filles c’est nul » qu’on entend dans toutes les cours de récré devient « les femmes sont inférieures et indignes de respect, et tout comportement dit « féminin » c’est de la faiblesse ». Le fameux, « tu pleures comme une fille » devient : « Exprimer ses émotions, c’est pour les femmes et, par extension, je (...)

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