Pause Simone : On ne laisse pas le féminisme dans un coin

Oh wow, je viens de passer le meilleur moment de ma vie (enfin, un très très bon moment). Non, je n’avais jamais ressenti ça auparavant (au théâtre, en tout cas). Oui je le jure, c’est la vérité. Et je dois tout ça à… Chloé Oliveres. Si je cite les paroles traduites* de “(I’ve Had) The Time of My Life“, chanson culte du film encore plus culte Dirty Dancing, c’est parce que l’autrice et comédienne joue actuellement son premier seule en scène à Paris et qu’il s’intitule Quand je serai grande je serai Patrick Swayze. Je l’ai vu il y a quelques jours et je l’ai trouvé absolument génial. Pendant une heure, entre théâtre et stand-up, Chloé Oliveres retrace sa vie de femme conditionnée par les comédies romantiques avec lesquelles elle s’est construite. Née au début des années 1980, elle passait ses étés à Toulouse et piochait ses voyages fictionnels dans la vidéothèque de sa grand-mère. “J’avais huit ans quand j’ai vu Dirty Dancing pour la première fois, me confie-t-elle. C’est le film qui m’a donné envie d’être actrice, parce que pour moi, être actrice, c’était vivre des histoires d’amour. J’ai été socialisée à attendre le prince charmant et à imaginer que l’accomplissement ultime pour une femme c’était de trouver l’amour de ses rêves.“ Mais que se passe-t-il après qu’on l’a trouvé ?, interroge-t-elle. “Au milieu de l’amour, au milieu de la vie“ ? Sur scène, la comédienne de quarante ans partage les moments intenses de sa “crise du milieu“, crise d’une fille qui n’est plus un(e) Bébé, (...)

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