Pause Simone : Peut-on se maquiller quand on est féministe ?

“Je me suis rendu compte que toute la déconstruction qu’on m’avait vendue ne m’avait apporté finalement que des traumatismes et beaucoup de chagrin.“ Dans une vidéo du média Le Crayon dans laquelle elle échange avec Maxime Ruszniewski (auteur du Petit manuel du féminisme au quotidien dont je vous ai déjà parlé ici), la journaliste Amélie Menu confie sa déception face à “toutes les belles promesses que lui avait fait le féminisme“. Elle explique : “Par exemple, j’ai toujours eu un intérêt pour le maquillage, mais par activisme, je m’obligeais à ne pas me maquiller. Et en fait, j’arrive à 30 ans, et je me prends une baffe stratosphérique. Parce que je me dis ‘Mais là, en fait, le plan que j’avais c’était d’avoir une famille, des enfants, j’ai rien, qu’est-ce qu’il se passe ?“ À l’heure où j’écris ces lignes, cette interview croisée cumule plus de 3,4 millions de vues sur Twitter. Et il y a une phrase qui fait particulièrement réagir les internautes : “Par activisme, je m’obligeais à ne pas me maquiller“. Je ne vais pas vous citer tous les commentaires qui figurent sous le tweet, mais seulement celui-ci de @vi_twit : “Cette dame n’a absolument rien compris au féminisme“.

Avant de vous expliquer pourquoi je suis d’accord avec cette remarque, un mot sur Amélie Menu. Il y a un an sur sa chaîne YouTube, elle avait notamment publié une vidéo intitulée “Le féminisme a gâché ma vie“ et une autre, de vingt minutes, dans laquelle elle raconte “comment elle est passée, en l’espace d’une décennie, (...)

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