Pause Simone : Pourquoi je n'irai plus aux expos Picasso

“Pour moi, il y a deux types de femmes : les déesses et les paillassons.“ Cette phrase, on la doit à Picasso. Vous savez, l’un des peintres les plus importants du XXème siècle, “maître de l’art moderne“, créateur de 50.000 œuvres parmi lesquelles “Les Demoiselles d’Avignon“ et “Guernica“. Picasso pour qui, en 2023, plus de quarante expositions seront organisées à travers le monde, à l’occasion du cinquantenaire de sa mort. Picasso, Picasso, Picasso… Depuis toute petite, il n’y a pas un nom d’artiste que j’ai entendu plus que le sien. Dans mon esprit, à lui seul, il a toujours incarné “l’Art“ tout entier. Puis… j’ai commencé à lire. À me documenter. J’ai grandi, je suis devenue féministe, et je suis tombée sur le podcast indépendant de Julie Beauzac, Vénus s’épilait-elle la chatte ?, qui “déconstruit l’histoire de l’art occidentale“. En mai 2021, elle a consacré un épisode entier au peintre espagnol, “Picasso, séparer l’homme de l’artiste“.

Lorsque je l’ai écouté, j’ai été prise d’une envie de vomir. Masculinité pire que toxique, trahisons, violences sexistes et sexuelles, pédocriminalité, homophobie… Julie Beauzac explique que Picasso était “une grosse ordure“, non seulement avec les femmes mais aussi avec ses enfants et ses amis masculins. Son récit est archi documenté et s’appuie notamment sur les livres de Françoise Gilot* qui a été sa compagne, de Marina Picasso*, sa petite-fille, et de Sophie Chauveau, autrice de Picasso, le Minotaure. Impossible pour moi de résumer 1h10 (...)

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