Et si le perfectionnisme était lié à des problèmes de santé mentale ?

La tendance excessive à rechercher la perfection pourrait être associée à de l’anxiété, de la dépression et des troubles obsessionnels-compulsifs (TOC), chez les jeunes, selon une étude australienne.

La peur de l’erreur pousse certaines personnes à se dépasser et repousser leurs limites au maximum. Ces individus sont souvent très exigeants avec eux-mêmes, avec un sens de l’autocritique particulièrement élevé. C’est ce qu’on appelle le perfectionnisme. Derrière ce comportement se cache parfois l’envie de paraître parfait aux yeux des gens. Et, selon une étude récente, publiée dans la revue « Cognitive Behaviour Therapy », cette tendance pourrait être liée à des troubles de santé mentale, en particulier chez les jeunes.

Pour arriver à cette conclusion, la chercheuse australienne Jessica Lunn et ses collègues ont mis le nez dans plusieurs études antérieures, publiées entre 1980 et 2020. L’objectif étant d’observer les associations entre le perfectionnisme et les symptômes d’anxiété, de dépression ou encore de troubles obsessionnels-compulsif (TOC), chez les jeunes âgé·es de 6 à 24 ans. L’équipe d’expert·es a alors identifié 32 études correspondant à leurs critères, et incluant au total plus de 10.770 participant·es.

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Anxiété, dépression, TOC

Le perfectionnisme se caractérise par deux aspects principaux : les « efforts perfectionnistes » (le désir d’atteindre des objectifs élevés), et les « préoccupations perfectionnistes » (s’inquiéter outre-mesure d’être parfait). Les résultats de ces recherches...

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