Le personnage de Sherlock Holmes vu par un psychanalyste

Alors que le célèbre détective inventé par sir Conan Doyle s'invite dans une bande dessinée*, Sherlock Holmes est passé nous voir, car la psychanalyse aussi a tout d'une enquête. Nom d'une pipe !

Le locataire du 221B, Baker Street, à Londres, apparu pour la première fois en 1887 dans le roman Une étude en rouge, a beau être un génie de la déduction, il a toutefois besoin d'une bonne thérapie pour passer son inconscient à la loupe. Car, s'il s'avère être un excellent limier, un violoniste émérite, féru de boxe, d'escrime et de sciences (mais nul en littérature, en philosophie, en politique et en relations humaines), on ne peut pas dire qu'il fasse preuve de perspicacité pour relever les nombreux indices que lui laissent pourtant ses névroses diverses et variées.

On ignore tout de ses origines, de sa famille, de ses parents totalement absents de sa biographie. On lui connaît un frère, Mycroft, qui travaille pour le gouvernement britannique et avec lequel il est en rivalité permanente. Serait-ce parce que son frangin est au service de sa Majesté, la reine Victoria ? Premier indice qui pourrait nous mettre sans plus tarder sur la bonne piste.

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Élémentaire mon Sher... Lock Holmes

On devine dans ce lien fraternel compétitif (qui sera le préféré de maman ?), mais aussi, et surtout, dans l'absence de relations sexuelles de Sherlock, une diffculté à la mère, basée sur le modèle victorien, à savoir, une femme toute-puissante (comme l'était la reine Victoria), avec une sexualité réprimée, qui garde ses fils à elle (Mycroft est célibataire aussi)....

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