Pertes vaginales à la ménopause : quand faut-il s’inquiéter ?

Caractérisée par l'arrêt du fonctionnement des ovaires, et donc des menstruations, la ménopause survient autour de 50 ans. Cette période charnière peut être accompagnée, en raison de la carence en œstrogènes, de symptômes à l’intensité variable selon les femmes, notamment des bouffées de chaleur ou encore troubles de l’humeur et du sommeil. Mais la ménopause est également à l’origines de symptômes vulvovaginaux et urinaires, que l’on regroupe sous le terme SGUM (syndrome génito-urinaire de la ménopause) : sécheresse vaginale, irritation, douleurs lors des rapports sexuels, infections urinaires etc. Le microbiome vaginal est perturbé, se modifie durablement, et cela induit aussi des modifications au niveau des pertes vaginales.

“Même si les femmes ménopausées souffrent souvent de sécheresse vaginale, elles peuvent continuer à avoir des pertes vaginales. Celles-ci sont liquides, transparentes ou blanchâtres et sans odeur”, détaille Anh-Chi Ton. Elles sont toutefois moins abondantes et généralement plus liquides qu’avant la ménopauuse.

Si avoir des pertes vaginales est normal et n’est pas inquiétant à la ménopause, certains signes doivent toutefois alerter. “Tant que les pertes sont blanches ou transparentes et n’ont pas d’odeur, tout va bien. Mais si les pertes ont une couleur suspecte (verte ou jaune par exemple), qu’elles dégagent une odeur forte ou qu’elles sont associées à des démangeaisons, alors il faut consulter”, explique la sage-femme. Des pertes anormales peuvent être le (...)

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