Un peu de mauvais esprit, ça fait du bien !

Une discussion avec un amateur de mauvais esprit, c'est potentiellement s'attendre à entendre quelques vérités… désagréables. Alors forcément, quand le sujet dérape sur la cuisine de Mathilde ou la nouvelle couleur de Catherine , les piques fusent. Gloups. Première cible de ceux qui goûtent les moqueries, l'ironie et l'humour noir : l'entourage. Une attitude qui menace de faire le vide autour de vous ? Pas du tout. « Contrairement à une idée reçue, les personnalités sarcastiques ont, en moyenne, 20 % d'amis en plus que les autres, qu'ils parviennent parfaitement à fidéliser, explique le Dr Charity A. Friesen, de l'université Wilfrid Laurier au Canada. Leur force ? Être des meneurs que l'on admire car ils osent s'affranchir des conventions. Paradoxalement, ils passent souvent pour des nounours au grand cœur qui aiment taquiner à l'excès. Avec eux, le pire, c'est l'indifférence. »

Qui dit mauvais esprit dit humour et donc capacité d'abstraction. Une forme d'intelligence (si, si) qui n'est pas donnée à tout le monde. « Dans mauvais esprit, il y a "esprit", souligne le psychologue Joe Forgas. Être caustique est beaucoup moins facile que cela en a l'air. Nous avons démontré que les personnes qui entretenaient cette forme d'humour avaient un QI supérieur de dix points à la moyenne et étaient dotées de capacités créatives très élevées. Cela oblige souvent à prendre le contre-pied d'un discours consensuel battu et rebattu, et donc à innover. »

Pestez et grognez à l'envi… Une étude, menée (...)

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