Pourquoi avons-nous parfois des difficultés à nous sentir en communion avec la nature ?

On adore les petits chats, mais on aurait du mal à se sentir en communion avec... une punaise de lit ! Normal, direz-vous, puisqu’elles provoquent des problèmes de santé... Mais même les blattes, qui n’ont aucune conséquence sur notre organisme, nous effraient, et pourtant les entomologistes sont formels : leur présence dans le salon ne pose aucun souci, ce visiteur occasionnel ne s’installant jamais à demeure, contrairement aux autres cafards. Mais il est difficile de convaincre un public anxieux...

Simple question de connaissances ? C’est plus compliqué. Notre subjectivité, mâtinée de croyances, nous pousse à une stigmatisation confondante dont on n’a pas toujours conscience. C’est indéniable : de manière générale, on aime la blanche colombe, mais pas les corbeaux... Notre rapport à la nature pourrait bien être, au fond, le terreau de nos pires contradictions. Exemples et avis d’experts.

La solitude du crapaud

Si l’on compte bien, il n’y a qu’une dizaine d’espèces que la majorité s’accorde à vouloir protéger : le koala, le dauphin... Et le crapaud, alors ? Biologiste, spécialiste des maladies de la faune sauvage, Adeline Loyau, auteure des Tribulations d’une scientifique en montagne (Glénat), observe depuis des années ces animaux disparaître des lacs des Pyrénées. D’ailleurs, 41 % des amphibiens sont menacés d’extinction, une espèce négligée, comme sont mal-aimés les...

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