Voici pourquoi les espaces naturels sont bons pour notre cerveau

Les bienfaits de la nature sur notre organisme remonteraient à la nuit des temps, ancrés, et même inscrits, dans notre cerveau. Oui, il y aurait encore un chasseur-cueilleur du paléolithique qui sommeille en nous ! La théorie avait déjà été émise dans les années 80 par le biologiste américain Edward O. Wilson* : notre cerveau aurait évolué en synchronie avec la nature pendant des millions d'années. Autrement dit, nous ne l'aimons pas seulement parce qu'elle est belle, mais parce que nous apprécions ce qui a servi à notre survie : les paysages ouverts, l'eau, les végétaux, les animaux… A l'échelle de l'évolution, on a passé plus de temps au contact d'une nature nourricière qu'en milieu urbain. « Aujourd'hui, près de 70 % de la population mondiale vit dans des villes, contre seulement 15 % en 1900. Ce contexte artificiel n'est pas adapté à l'anatomie du cerveau de l'homme moderne », ajoute Michel Le Van Quyen**, chercheur en neurosciences à l'Inserm, au laboratoire d'imagerie biomédicale. A partir de cette théorie, on sait que la nature nous fait du bien, et c'est même prouvé !

*Fondateur de la sociobiologie (1929-2021), auteur de Biophilie, Corti, 2012. **Auteur de Cerveau et nature, Flammarion, 2022.

De meilleures capacités de concentration

Des chercheurs de l'université de l'Illinois ont montré que passer du temps dans la nature serait notamment bénéfique aux enfants atteints de TDAH (trouble du déficit de l'attention...

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