Pourquoi l’obsession du bonheur augmente les risques de dépression
L’auto-évaluation de son propre bonheur pourrait conduire à une plus grande négativité, et à des déceptions plus douloureuses face aux événements positifs, selon une étude.
« Il faudrait convaincre les hommes du bonheur qu’ils ignorent, lors même qu’ils en jouissent », disait Montesquieu. Une phrase qui prend tout son sens, quand on sait que la recherche accrue du bonheur risque de produire l’effet inverse. Selon une nouvelle étude, publiée dans la revue « Emotion » de l’American Psychological Association, et repérée par « Neuroscience News » le 3 août dernier, l’obsession du bonheur peut diminuer la satisfaction dans la vie.
Ces travaux ont été menés auprès de 1 800 personnes, qui ont participé à trois expériences différentes, en répondant notamment à des questionnaires ligne. Les chercheurs ont alors remarqué que les personnes ayant tendance à évaluer leur propre bonheur, sont sujettes à une plus grande négativité, et à des symptômes dépressifs plus importants. Aussi, les individus qui jugent constamment leur niveau de bonheur, ont tendance à moins apprécier les événements positifs qui se présentent à eux. À l’inverse, le fait d’accepter ses émotions au lieu de les juger, peut améliorer le bien-être psychologique.
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« Se permettre de vivre ses émotions » pour être heureux
« Penser trop à son propre niveau de bonheur pourrait être lié à la peur de ne pas être à la hauteur ou de ne pas être aussi heureux que les autres », a expliqué Felicia Zerwas, l’autrice...
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