Comment prévenir les récidives d'un AVC ?

"Près de 90 % des AVC pourraient être évités à l’échelon individuel en contrôlant tous ses facteurs de risque", rappelle d’emblée Sonia Alamowitch, présidente de la Société Française Neuro-Vasculaire et chef de service des Urgences Neuro-vasculaires à l'hôpital Pitié-Salpêtrière. L’accident vasculaire cérébral n’est pas une fatalité. On sait que sa survenue est favorisée par des facteurs de risque aujourd’hui clairement établis : hypertension artérielle, diabète, consommation de tabac, etc. "La prévention est un pilier essentiel de la stratégie de lutte contre la maladie, poursuit la spécialiste. Beaucoup trop de patients qui ne sont pas suffisamment informés sur les facteurs de risque et les moyens de prévention se mettent véritablement en danger."

Un accident vasculaire cérébral survient lorsque la circulation sanguine - vers ou dans le cerveau – est interrompue. On distingue deux types d’AVC :

Certains signes neurologiques d’installation brutale doivent impérativement vous pousser à appeler les secours :

"En appelant le 15, le patient sera pris en charge par un circuit organisé et coordonné avec l’ensemble des professionnels de santé jusqu’à son arrivée au sein d’une unité neuro-vasculaire, précise la Société Française Neuro-Vasculaire. Les UNV ont permis de réduire de 20% la mortalité liée aux AVC."

De simples mesures préventives pourraient permettre d’éviter près de 90 % des accidents vasculaires cérébraux. "Les mesures de prévention pour écarter les risques de récidive d’un (...)

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