Pour la première fois en trente ans, les États-Unis redéfinissent les critères de ce qu'est un aliment sain
Aux États-Unis, la Food and Drug Administration (FDA), l’agence fédérale chargée de superviser les produits alimentaires, les cosmétiques, les médicaments et bien d'autres produits encore, a récemment revu sa définition de la nourriture «saine». Une initiative motivée par les nombreux défis de santé publique auxquels le pays est confronté, prise pour la première fois depuis trente ans, nous apprend ScienceAlert.
Les fabricants agroalimentaires pourront bientôt afficher un nouveau symbole, actuellement en cours de développement par la FDA, indiquant si leur produit est considéré comme «sain». L'objectif est de permettre aux consommateurs d'identifier rapidement les aliments conformes aux recommandations nutritionnelles du département de la Santé et des Services sociaux, à l'image du Nutri-Score en Europe.
Une situation alarmante
Le nouveau classement met l'accent sur la réduction des graisses saturées. Et insiste sur un fait désormais connu: il y a graisses et graisses. «Toutes les graisses ne se valent pas», explique ainsi Claudine Kavanaugh de la FDA. Les avocats, les noix, les graines, les œufs et l'huile d'olive sont désormais reconnus comme des aliments sains. En revanche, les collations fruitées, les barres de céréales riches en sucre, les céréales de petit déjeuner enrichies et les yaourts ou jus de fruits avec sucres ajoutés sont exclus de cette catégorie.
Ce changement de réglementation survient dans un contexte de crise nationale: le nombres de maladies chroniques liées à l'alimentation est en pleine explosion. Selon les experts de la FDA, la situation exige une action immédiate. Jim Jones, haut responsable de l'agence fédérale, a affirmé que les maladies liées à l'alimentation (comme le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires) sont la principale cause d'invalidité et de maladie aux États-Unis.
Une étude publiée dans la revue scientifique d'Harvard…